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« L’aventure du roman n’a jamais été autre chose pour moi : un territoire intime et pourtant étranger, un lieu qui m’attire mais à l’orée duquel je ne sais rien. L’appel, l’attirance suscitée par le lieu est peut-être liée à une expérience ancienne, une traversée partielle, un moment oubliée. (…) Nécessité pour moi d’être immergé sans résistance dans cet univers qui m’emplit et m’emporte, m’oblige à faire fi de tout dessin préalable, un peu comme le rêveur, acteur apparent du rêve mais agi par celui-ci, incapable d’en modifier le cours, et qui plus tard cherchera à en reconstituer l’ordonnancement… »

(Les voix et les ombres, p.10)